Après 15 ans de carrière dans le privé : bilan et nouvelles aventures !
15 ans dans le privé, c’est long. Suffisamment long pour croiser un nombre impressionnant de personnages : collègues (sympas ou… disons « challengeants »), partenaires commerciaux, clients potentiels, concurrents (parfois potentiels aussi), sous-traitants, stagiaires plein d’espoir... Bref, un casting aussi varié qu’un défilé de mode improbable.
Tout ce petit monde, je le rencontrais au bureau, en voyage, sur des salons professionnels avec des interactions parfois enrichissantes, d'autres fois musclées, souvent riches d'apprentissage.
Et puis… COVID.
Confinements. Isolement. Visioconférences. Oui, pratique les visios, mais côté relations humaines, ça ne casse pas trois pattes à un canard, hein ? Une période qui m’a appris une chose : le full remote, c’est sympa sur le papier, mais en pratique ? Pas pour moi. Cela dit, revenir au full présentiel , même combat : pas envisageable quand on cherche à équilibrer vie pro et vie perso.
Et puis vient ce fameux jour où je me lance comme indépendante (complémentaire dans mon cas).
Les débuts : entre solitude et réseau
Évidemment, tout le monde te le dit : l’isolement, c’est le danger numéro 1 quand tu bosses à ton compte. Alors, oui, je savais qu’il faudrait que je garde un œil là-dessus, que je sorte, que je voie du monde. Mais pas question de m’épuiser non plus à faire la tournée des petits déjeuners d’entrepreneurs, des conférences ou des workshops (on ne va pas se mentir : y a personne pour faire le boulot pendant que t’es en train de grignoter des mini-croissants).
J’ai donc appris à demander de l’aide – aux bonnes personnes – et à tester des approches qui me correspondaient. Ce que j’en retiens ? Chacun doit trouver sa propre recette. L’important, c’est de savoir à qui s’adresser en fonction de la situation : besoin d’un conseil, de contacts, de partager une galère (ou un petit succès), ou juste d’un bon fou rire.
Les anecdotes qui forgent une aventure
Je me souviendrai longtemps de ce fameux lunch entre entrepreneures que j’ai reporté… disons 4 ou 5 fois. Toujours une excuse : une formation, une petite grippe, ou simplement l’univers qui complotait contre moi. Et puis, le jour J, je me suis dit : « Allez, cette fois, c’est la bonne. » Spoiler : j’ai bien fait. C’est là que j’ai rencontré le futur propriétaire de mon camion. Comme quoi, parfois, il suffit de se pointer.
À l’inverse, certains réseaux très orientés business, avec leurs contraintes XXL et une valeur ajoutée qui me semble… disons, discutable. Ceux-là, je les laisse volontiers aux autres. Pas la peine de se forcer quand ça ne résonne pas.
La magie des bonnes connexions
Au final, rien de plus rassurant que de savoir vers quel groupe ou réseau se tourner en fonction de ses besoins. Et c’est tellement chouette de rencontrer des gens qui vivent la même chose que toi, de partager des expériences, d’en rire (ou d’en pleurer un bon coup). Mention spéciale aux coïncidences improbables, comme tomber sur le ou la praticien.ne parfait.e pour une tisane que je suis justement en train de créer.
Aujourd’hui, les réseaux dans lesquels je gravite me conviennent parfaitement. Ils m’ont même un peu manqué en cette fin d’année 2024 – manque de temps, mauvaise organisation. Note à moi-même : ne pas refaire la même erreur en 2025. À relire en septembre pour vérifier. 😉Et toujours rester ouverte aux nouvelles opportunités...
Bref, je voulais juste partager un bout de mon quotidien d’indépendante. Merci d’avoir lu jusque-là.
Votre herboriste préférée,
Clém 🌱